C'est poussée par un besoin d'agir face à la situation de milliers de "demandeurs de vie" que je suis rentrée en contact avec Est-Solidarité-aux-Étrangers.

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Durant plusieurs mois, j'ai participé aux cours de français mis en place par l'association. Lors des premières séances, ces temps d’observations, de prises de notes et de découverte mutuelle m’ont permis de m'intégrer.

Alors, quand je me suis sentie appartenir au groupe, j’ai eu envie de créer des temps d’échanges individuels avec eux.

Est- ce vraiment le hasard que seules les femmes du groupe étaient prêtes à partager ce moment avec moi?

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Cela m’a permis de leur donner la parole et échanger avec elles sur leurs rêves, leurs doutes, leurs vies.